Le travail est-il générateur d'exclusion ou d'intégration

Cartes flash - Terminale - Quelles mutations du travail et de l’emploi ?
5/5 - Le travail est-il encore une source d’intégration sociale ?

Qu’est-ce que l’intégration sociale ?

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L'intégration sociale est un processus permettant à l'individu de devenir membre d'un groupe social ou d'une société en adoptant les valeurs et les normes qui lui sont spécifiques.

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En quoi le travail est-il une source d’intégration sociale ?

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Le travail est une source d'intégration sociale car :

  • c'est un lieu de socialisation secondaire ;
  • il permet d'obtenir un statut social ;
  • il permet d'obtenir un revenu ;
  • il permet d'obtenir une protection sociale ;
  • c'est l'occasion de voir se développer des formes de solidarité entre les travailleurs ;
  • c'est également une source de relations sociales avec ses collègues.

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Quelles sont les évolutions récentes du travail qui menacent sa fonction intégratrice ?

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Les évolutions récentes du marché du travail qui menacent sa fonction intégratrice sont :

  • le développement des emplois précaires ;
  • le développement du chômage de masse et de longue durée.

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Qu’est-ce que la désaffiliation sociale ?

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La désaffiliation sociale est un concept élaboré par R. Castel. Il s'agit d'un processus qui est marqué par un éloignement du travail et une réduction des relations sociales. Cela conduit à l'exclusion sociale.

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Qu’est-ce que la polarisation de la qualité des emplois ?

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La polarisation des emplois se caractérise par :

  • le fait que certaines personnes cumulent de bonnes conditions de travail, de bons salaires, des perspectives de promotion importantes, des possibilités élevées de formation et une bonne variété des tâches ;
  • tandis que d'autres au contraire ont des conditions de travail dégradées, des salaires modestes, peu de perspectives de promotion et de formation et des tâches peu variées, répétitives.

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Qu’est-ce que la disqualification sociale ?

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La disqualification sociale est un concept élaboré par S. Paugam. Il s'agit d'un processus caractérisé par une faible stabilité de l'emploi et une faible satisfaction au travail. Cela conduit à une faible intégration sociale, à un rejet de l'individu par la société et à une dévalorisation de soi.

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Fiche 123- Le travail assure-t-il toujours l’intégration sociale aujourd’hui.doc

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Fiche 123 - Le Travail Assure-T-Il Toujours L'intégration Sociale Aujourd'hui

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Fiche 123- Le travail assure-t-il toujours l’intégration sociale aujourd’hui.doc

 

IntroductionI.Quelle place a l’emploi dans les sociétés modernes ?

A.Comment le travail assure-t-il l’intégration ?

D Méda écrit : « le 20 ème siècle a bien été le siècle de l’emploi: dès que l’individu en a un , une place lui est assignée tant dansl’entreprise que dans un ample système de droits, de garanties collectives, de protections de statuts, mais également dans lafonction générale qui incombe  la nation : la production de biens et services ! "!!!# $a production a pris dans la vie sociale une place prépondérante, apparaissant quasiment comme l’acte ma%eur par lequel la société se survit elle& m'me! (lein&emploi et prédominance de l’acte de production&consommation convergent pour faire de l’intégration par le travail le modèle del’intégration sociale! ) $e travail, parce qu’il permet  l’individu d’acquérir un statut social, de disposer de revenus et d’accéder des droits et des garanties sociales, est donc devenu un pilier de l’intégration sociale!

1.Un facteur de production

$e travail a d’abord un r*le social il montre l’utilité du travailleur dans l’entreprise et au&del dans la société, ce  quoi « il sert )!$e travail fourni a donc un statut de travail en général qualifiant son prestataire comme individu social en général capable deremplir une fonction sociale déterminée, de s’y rendre généralement utile au système social

2.Le travail apporte un revenu

+ravailler, plus précisément 'tre actif, s’est s’assurer un revenu, qui est dé% une reconnaissance de l’utilité sociale de ceque l’on fait! n ce premier sens, dé%, le travail est intégrateur!

Mais le revenu permet aussi  l’individu de consommer les biens valorisés par la société, et donc de s’y faire reconna-tre!.i nous consommons tous  peu près les m'mes c/oses "voitures, logement, loisirs, v'tements, etc!# ce n’est passeulement parce que ces biens sont ob%ectivement utiles ou nécessaires, mais aussi parce qu’ils nous donnent un certainstatut social! insi durant la période des trente glorieuses le travail a donné un statut  l’individu : celui de salarié, maisaussi celui de consommateur! 1l lui a fourni les valeurs et les r*les qui s’y rattac/ent : le salarié doit consommer et rentrer ainsi dans le modèle de l’américan ay of life qui permet au3 entreprises d’écouler la production croissante résultant desgains de productivité qui améliorent le bien 'tre des salariés"on pourrait développer ici le sc/éma du cercle vertueu3 des40 glorieuses#

.!es droits sociau".

vec la création de la .écurité .ociale , le statut de salarié bénéficie de protections contre les conséquences financières de lamaladie , du c/*mage et de l’incapacité de travailler!$es droits sociau3 sont les prestations sociales constitutives de l’tat providence! 5’est, par e3emple, la possibilité d’une indemnisation pour les salariés qui se retrouvent au c/*mage! 5es droitssociau3 matérialisent la solidarité entre les individus, et plus encore l’appartenance  la société : c’est bien parce qu’on travaille en6rance que l’on bénéficie d’une panoplie de droits et de prestations, qui diffèrent d’un pays  l’autre, c/aque société organisant sasp/ère de solidarité " cela sera développé dans 7!7 5omment les pouvoirs publics peuvent&ils contribuer  la %ustice sociale 8#

 

11 9 1ntégration, conflit, c/angement social11 & uelles politiques pour l’emploi 8

6ic/e 724& $e travail assure&t&il tou%ours l’intégration sociale au%ourd’/ui8

#ociologie$egards croisés

cquis de première désaffiliation, disqualification,réseau3 sociau3 ;otions : salariat, précarité, pauvreté

2.1 - Quels liens sociau" dans les sociétéso% s&affirme le primat de l’individu ? 1 ' 2 ' Quelles politi(ues pour l’emploi ?

 

).Un épanouissement personnel

$a nécessité impérieuse "pas seulement matériellement mais aussi socialement# d’avoir un emploi, la volonté très marquée dansles enqu'tes d’opinion de s’épanouir dans son travail, montrent bien que le travail n’est pas seulement une activité parmi d’autres!$e travail est plus que cela, il est fortement c/argé symboliquement, autrement dit il fait partie du registre des valeurs!

*.Une identi

le travail va se caractériser par un statut social 9 en quelque sorte le rang du travailleur dans les différentes /iérarc/iessociales "prestige, pouvoir, mais aussi ric/esse#

$a division du travail permet  c/acun de se rattac/er  un collectif intermédiaire entre la société et l’individu : le« métier ), la profession, la catégorie sociale! (ar le travail on peut d’une part se reconna-tre des semblables, qui partagent notre profession ou notre situation économique et sociale, et d’autre part se distinguer d’autres personnes, quie3ercent un métier différent, et ont donc d’autres valeurs, d’autres références, avec qui on peut m'me 'tre en conflit! 5ela peut para-tre parado3al, mais un individu a besoin de ce double mouvement de différenciation et d’assimilation pour s’intégrer! $’identification  autrui nous rattac/e  la société, fait e3ister le collectif, et la différenciation nous donne une place dans ce collectif!

Mais l’entreprise n’est pas seulement un lieu de convivialité, c’est aussi un lieu de pouvoir, inégalement distribué, ce quigénère obligatoirement des conflits! Dès lors , les collectifs de travail, en particulier les ouvriers, vont peu  peu prendreconscience de ce qui les rassemble , et de ce qui les oppose au c/ef d’entreprise puis plus largement au patronat! <n vaalors assister au développement du syndicalisme !5elui ci , en 6rance en particulier, va développer c/e= ses ad/érents unfort sentiment d’appartenance , une identité de syndiqués qui tout en s’opposant  ceu3 développés dans l’entreprise ensont complémentaires !

$e salariat est aussi générateur d’identification : la participation au salariat qui est de plus en plus rec/erc/ée par lesindividus  mesure que le temps passe! $e travail salarié, si contraignant et déplaisant qu’il puisse 'tre par ailleurs, libèrede l’enfermement dans une communauté restreinte dans laquelle les rapports individuels sont des rapports privés,fortement personnalisés, régis par un rapport de force mouvant, des c/antages affectifs, des obligations impossibles formaliser!

+.!es liens sociau"

$’individu par son appartenance  l’entreprise va donc dès lors devenir le membre d’un nouveau collectif , établir de nouvelles relations sociales qui débordent celles qu’ils auraient eu dans le cadre familial, recevoir une identité, un statut en fonction de la  place qu’il occupe dans l’entreprise, et donc s’adapter  un r*le , accepter les normes et les valeurs qui s’y réfèrent

,., ' Une intégration assurée par l’emploi normal ou fordiste caractéristi(ue des  lorieuses

Durant les 40 >lorieuses, le droit du travail manifestait une tendance nette  l’/omogénéisation :

les syndicats revendiquant une standardisation des conditions d’emploi et de salaire au niveau des branc/es industrielles

revendications souvent acceptées par les entreprises qui pour égaliser les conditions de concurrence dans des économies peuouvertes, avaient intér't  standardiser les conditions de travail et d’emploi au niveau de la branc/e

les prérogatives attac/ées d’abord au seul travail salarié s’ouvre progressivement contre les principau3 risques sociau3, nonseulement les familles des travailleurs, mais aussi les non salariés et m'me la quasi&totalité des non&actifs!5ette évolution donne naissance

 

au

modèle de l’emploi total :

emploi salarié : Selon O.Marchand : « en matière de droit , définir le salarié revient à définir le contratde travail qui lie le travailleur avec l’entreprise qui l’emploie . On définit alors le contrat de travailcomme la convention par laquelle une personne s’engage à mettre son activité à la disposition d’uneautre, sous la suordination de laquelle elle se place mo!ennant une rémunération. " # l’inverse,l’activité indépendante répond à une logique de prestation de services régie par le droit commercial etdevient marginal $moins de %&' des emplois(

 

le lien entre l’emplo!eur et le salarié est ferme : il s’agit d’un statut énéficiant du )*+ $)ontrat à*urée +ndéterminée( souvent intégré à des conventions collectives

s’intégrant le plus souvent à des s!stèmes de promotion asés essentiellement sur l’ancienneté

c’est un emploi à temps plein : c’est le vecteur principal d’identification et d’insertion sociale del’individu

il relève d’un seul emplo!eur et s’eerce sur un lieu spécifique.

?obert 5astel peut alors caractériser la société salariale par deu3 indicateurs :

c’est l’idée d’un

continuum social

 qui s’impose, c@est&&dire que m'me si les conditions sociales sont inégales, il e3istede réelles possibilités d’interaction et de mobilité sociale entre elles!

L’emploi est le fondement du statut social

 : occuper un emploi confère des droits et des garanties de fait

II.Le travail peut-il continuer / assurer l’intégration sociale ?

Introduction A.Les transformations du marc0é du travail limitent le rle intégrateur du travail

1.Laugmentation du c0mage

 >or= écrit : « le travail désigne au%ourd’/ui cette activité fonctionnellement spécialisée et rémunérée en raison de son utilité ausystème social! ussi longtemps que le fonctionnement du système social, sa production et reproduction e3igeront du travail/umain, le travail, si réduit que soit le temps qu’il occupe dans la vie de c/acun, sera indispensable  la pleine citoyenneté ) !$esindividus qui sont privés d’emploi ne peuvent participer  la production de la société et par cette participation ne peuvent« acquérir sur la société des droits et des pouvoirs )!n effet, comme le dit D!.c/napper , nos sociétés sont fondées sur la production et la consommation ! <r la production nécessitedu travail, nos sociétés sont donc basées sur le travail! 5eci va générer un cercle vicieu3 qui va renforcer l’e3clusion du c/*meur!« .i le pire survient et que l’on conna-t une longue période de c/*mage, alors se manifeste la crise du sens dans toute sonampleur: le c/*meur, dé% e3clu du cercle professionnel, s’e3clut progressivement de ces autres sp/ères de sens que sont lesrelations amicales, les pro%ets, les loisirs, et ne peut m'me plus s’évader dans la consommation! .urtout plus le temps passe, et plus il perd  ses yeu3 sa valeur personnelle, plus se brouille la direction de sa propre vie )A l’individu perd ses relations sociales!

2.Le développement des emplois atpi(ues 3cf marc0é secondaire4fic0e 2 -Un marc0é dutravail ?5a.Constat

<n assiste  une remise en cause de la norme de l’emploi total, car les différentes conditions de l’emploi normal ne sont plusréunies! $es emplois atypiques s’opposent  l’emploi typique ou normal sur les caractéristiques suivantes :

ils sont  durée limitée :

 

)** : )ontrat de travail pour une due limie $-mois maimum avec un seulrenouvellement(soit poueffectuer leremplacementdun salariéasent $maladie,maternité/( soitparce quel’entrepriseconna0t unehaussetemporaire deson activité, soitpour desemploissaisonniers

Le travail est-il générateur dexclusion ou dintégration

Pourquoi le travail est un facteur d'intégration ?

Le travail occupe donc une place centrale dans l'intégration sociale des individus : il leur procure un revenu et une identité sociale, liée à la place qu'ils occupent dans le processus de production. Il contribue donc à assurer la cohésion sociale.

Comment le travail permet l'intégration ?

Le travail, élément clef de l'intégration sociale il nous procure un revenu pour satisfaire nos besoins primaires et nos besoins secondaires, c'est une source de subsistance et de bien-être ; il génère aussi de la reconnaissance sociale : il confère un statut, une identité reconnue par nos semblables.

Quels sont les facteurs d'intégration sociale ?

Exemples : la famille, les amis, une bande de jeunes, les membres d'une association. Groupes sociaux secondaires : groupes plus élargis que les groupes primaires dans lequel les relations sont liées à la fonction occupée dans le groupe. Marginalisation : fait de vivre en dehors des normes de la société.

Qu'est

Expliquer que le travail intègre les individus dans la société en leur offrant une fonction et une protection économique. Expliquer que le travail permet à l'individu de construire son identité sociale.