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La géographie de l'Hérault, département faisant partie de la région Occitanie, dans le Sud de la France, est marquée par la diversité de ses paysages, s'étageant des contreforts du sud du Massif central jusqu'à la mer Méditerranée en passant par les zones de garrigues et la basse plaine du Languedoc viticole, et par son climat typiquement méditerranéen[1]. Situation[modifier | modifier le code]Le département de l'Hérault faisait partie de la région Languedoc-Roussillon jusqu'au 1er janvier 2016[2]et fait maintenant partie de la région Occitanie. Limitrophe des départements du Gard au nord-est, de l'Aude au sud-ouest, de l'Aveyron au nord et du Tarn à l'ouest, il borde la mer Méditerranée au sud. Son littoral, courbé de façon régulière, se situe à peu près vers la partie centrale du golfe du Lion [3]. Sa superficie est égale à 6 101 km2[4], soit 1,1 % environ de celle de la France métropolitaine (543 965 km2), 8,39 % de la région Occitanie et 22,3 % de l'ancienne région Languedoc-Roussillon. C'est le 43e département français par la superficie[5]. Sa plus grande longueur, sur l'axe allant de l'est-nord-est àl'ouest-sud-ouest, est de 145 km. Sa plus grande largeur, sur l'axe allant du nord au sud, est de 76 km [6]. Les latitudes maximales du département sont[7]: au nord de Ganges, 43°58'à l'embouchure de l'Aude, 43°13'Les longitudes maximales du département sont[7]: au sud-est de Saint-Pons-de-Thomières, 0°18'à l'est de Marsillargues, 1°52'Tel un amphithéâtre orienté vers la Méditerranée au sud-sud-est, le département s'étage, dans sa partie la plus élevée depuis le nord, dans le Massif central avec une partie des monts de Lacaune, des massifs du Caroux et de l'Espinouse ainsi que le sud des Cévennes [1]. L'altitude diminue ensuite progressivement, avec des collines et garrigues, ensuite viennent les plaines urbaines et agricoles, pour enfin atteindre le littoral [8],[1],[9]. L'altitude minimale se situe au niveau de la mer et le point culminant du département se trouve à une altitude de 1 151 m au lieu-dit Valbonne. Le plus haut sommet, quant à lui, culmine à 1 124 m. Il s'agit du sommet de l'Espinouse. L’altitude moyenne est d'environ 227 m [10]. La partie occidentale, autour du bassin de l'Orb, est celle ou l'étagement du terrain est le plus marqué [11], par rapport aux terrasses successives de la partie orientale, autour du bassin de l'Hérault, constituées en grande partie de formation calcaires réparties de façon désordonné[12],[11].
Géographie physique[modifier | modifier le code]Géologie[modifier | modifier le code]Les deux principaux évènements qui ont modelé l'Hérault sont la formation de la chaîne varisque débutant durant le Carbonifère il y a environ 350 millions d'années, et ensuite la formation de la chaîne des Pyrénées durant le Cénozoïque il y a environ 40 millions d'années [13],[14]. Paléozoïque[modifier | modifier le code]Durant l'Ère Primaire, le Paléozoïque, des argiles et des sédiments calcaires se déposent sur le fond d'un océan, la Téthys. Plus tard lors de la formation de la chaîne varisque ces argiles et sédiments se transforment en schistes et marbres[14]. Carbonifère[modifier | modifier le code]La chaîne varisque, dont fait partie entre autres le Massif central, se soulève hors de l'eau, constituée notamment de schiste et de basalte [15]. Hydrographie[modifier | modifier le code]Les fleuves côtiers[modifier | modifier le code]Le département de l'Hérault est traversé par plusieurs fleuves côtiers qui prennent naissance dans les contreforts sud du Massif central pour se jeter dans la mer Méditerranée après un parcours d'orientation générale nord-sud relativement bref et à fort dénivelé. Les principaux sont d'est en ouest : le Vidourle qui marque la limite avec le département du Gard, le Lez qui traverse notamment Montpellier, l'Hérault, qui a donné son nom au département, et l'Orb qui arrose Béziers[9],[16]. À l'ouest, la vallée de l'Aude, fleuve de 224 km issu des Pyrénées, dont le cours est orienté ouest-est, forme la limite avec le département du même nom. Ces fleuves ainsi que leurs affluents sont caractérisés par leur régime, pluvial dit « cévénol », marqué par de brusques variations de débit entraînant des crues soudaines et importantes. Les étangs lagunaires[modifier | modifier le code] Tout le long du littoral héraultais se succèdent lagunes, appelées étangs dans la région[16], le plus grand d'entre eux est l'étang de Thau avec une superficie d'environ 7 500 hectares[17],[18]. Ces lagunes sont reliés à la mer Méditerranée par des graus[8]. Les étangs lagunaires notables du département de l'Hérault sont :
Les zones humides naturelles[modifier | modifier le code]Hormis les étangs lagunaires, les plans d'eau naturels et les zones naturelles humides sont plutôt rares et n'existe que dans la plaine côtière et en altitude dans les massifs granitique du Caroux et de l'Espinouse[16].
Les lacs artificiels[modifier | modifier le code]Tous les lacs du département sont des lacs artificiels. Les plus grands d'entre eux sont[16]:
Les canaux[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]Dans la plus grande partie de l'Hérault (littoral, plaine du Languedoc, collines de l'arrière-pays) règne un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux[21]. Des influences océaniques se font sentir dans la frange nord-ouest au relief marqué (900 à 1 000 m d'altitude). Occupation des sols[modifier | modifier le code]Espaces naturels[modifier | modifier le code]Géographie humaine[modifier | modifier le code]Peuplement[modifier | modifier le code]Le département de l'Hérault a été en 2006 le 21e département français à dépasser le million d'habitants[22]. Principales villes[modifier | modifier le code]
Axes de communication[modifier | modifier le code]Géographie économique[modifier | modifier le code]Notes et références[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
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Carte du gard et de lhérault
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