À quand la fin du masque

Publié le 8 avril 2022 à 21h45

À quand la fin du masque

Source : JT 13h Semaine

Depuis le 14 mars, il n'y a plus d'obligation de port du masque en intérieur. Néanmoins, il y a une exception pour les transports publics.Interrogé ce vendredi par le média Brut sur la question de sa levée, Emmanuel Macron juge qu'à l'été prochain, "c'est raisonnable". (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

Il y a quelques semaines, le port du masque a été levé dans les lieux clos, mais il est encore obligatoire dans les transports. Jusqu'à quand ? Emmanuel Macron a répondu à cette question ce vendredi soir lors d'une interview dans le média Brut : "Il faut être pragmatique comme on l'a été à chaque fois. Protéger de manière proportionnelle et pragmatique. On l'a laissé dans les transports en commun parce que l'épidémie continue à monter. Là on a passé le pic, donc ça baisse. Si la baisse se confirme, à un moment donné, on va le lever", avance-t-il. 

ll faut "une vraie consolidation"

Quant à savoir à quelle date, Emmanuel Macron souhaite, avant de prendre une éventuelle décision, "qu'il y ait une vraie consolidation". "Je veux que ça baisse dans la durée et que l'on sorte de la pression sur l'hôpital", dit-il. Avant d'ajouter : "je pense qu'à l'été prochain, c'est raisonnable". 

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Interrogé également sur le pass vaccinal, Emmanuel Macron rappelle que "la loi a donné au gouvernement la possibilité de l'utiliser jusqu'en juillet". Donc, "s'il y avait à nouveau une remontée (de cas) très forte, qui s'accompagne d'une montée dans l'hôpital et dans les soins critiques, et qu'on passait le seuil critique de 2000 lits", avec à nouveau des déprogrammations, "il ne faut pas s'interdire d'utiliser le pass sanitaire ou vaccinal", a-t-il poursuivi. 

Avant de nuancer : "Je ne pense pas que nous ayons dans les prochaines semaines ou les prochains mois à réutiliser un pass vaccinal", mais "si à l'automne et à l'hiver prochain, on avait à nouveau une situation qui n'est pas maîtrisée, c'est un instrument dont on a vu qu'il était intelligent et proportionné".


V. Fauroux

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Accueil-Santé et bien être-Covid-19 : la fin du masque dans les transports "raisonnable" cet été, assure Emmanuel Macron

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mercredi la fin du port du masque obligatoire dans les transports à partir du lundi 16 mai. Le gouvernement supprime l'une des dernières mesures en vigueur en France face à l'épidémie de Covid-19. "A partir de lundi 16 mai, le masque ne sera plus obligatoire dans l'ensemble des transports en commun", a déclaré Olivier Véran à la sortie du conseil des ministres. Sont concernés notamment le métro, le bus, le train, l'avion et les taxis, a précisé le cabinet du ministère à l'AFP.

Le port du masque reste "recommandé"

"Le port du masque reste recommandé mais n'est plus obligatoire", a-t-il dit, jugeant que cette contrainte n'était "plus adaptée" alors que la vague actuelle de Covid-19 est en train de fortement diminuer dans le pays. Les contaminations et les hospitalisations sont actuellement en forte baisse, même si les scientifiques préviennent que l'épidémie n'est probablement pas terminée, notamment face à la menace d'un nouveau variant. Mardi, la France a enregistré 56.449 contaminations en 24 heures.

Pour l'heure, l'annonce du gouvernement marque la levée de la dernière grande restriction décrétée par les autorités face à la pandémie de Covid-19 qui avait frappé la France, comme ses voisins européens, voici plus de deux ans. En début d'année 2022, le gouvernement avait notamment mis fin à l'obligation de présenter un pass vaccinal, attestant d'avoir été vacciné contre le Covid, pour accéder à de multiples endroits, dont les transports en commun, les restaurants et les cinémas.

Le gouvernement va se pencher sur l'obligation vaccinale des soignants

Après la fin du masque dans les transports, quelques restrictions seront tout de même maintenues. Un pass "sanitaire" - distinct du pass vaccinal car il fonctionne aussi en cas de test négatif récent - restera demandé pour accéder aux établissements de santé, et un isolement d'au moins une semaine sera toujours imposé après un test positif. Au niveau des hôpitaux, les soignants non vaccinés, qui ne peuvent actuellement pas exercer leur activité, ne seront pas réintégrés dans l'immédiat, mais le gouvernement va se poser la question.

"Nous serons amenés à nous réinterroger régulièrement", a déclaré Olivier Véran, faisant part de son intention de demander prochainement l'avis de la Haute autorité de santé (HAS) sur le sujet. Enfin, le ministre a évoqué la possibilité d'une nouvelle campagne de rappel de vaccination à l'automne, mais s'est gardé de donner tout détail, soulignant que tout dépendrait de l'apparition de nouveaux variants et de leur profil plus ou moins dangereux ou résistant aux vaccins existants.